Vendredi 27 juilletphotospour les photos, cliquez sur l'appareil

St Niklaus - Jungu

Le GPS nous permet de dresser le bilan de l’après midi :
9,6 km
D+ 1020 m
D- 450 m

Arrivée à St Niklaus à 11 heures. Le village est calme, trop calme ! On ne sait même pas ou se renseigner pour garer la voiture une semaine. Nous nous retrouvons au départ du téléphérique sans avoir solutionné le problème. Une « discussion » en allemand avec le préposé nous permet de nous acquitter d’un ticket de stationnement d’une semaine à placer bien en vue dans la voiture. Mieux vaux être en Suisse que dans le 18ème arrondissement…

Nous plaçons notre voiture à l’abri des intempéries dans le parking souterrain en contre bas pour 28 CHF.

Super ! Le pittoresque téléphérique (à 4 places assises et 0 debout) nous emmène à Jungu. Comme nous savons que pour voyager longtemps, il faut commencer en douceur, nous commençons en douceur. Nous prenons notre premier rösti – et notre première bière – dans un joli petit restaurant. Les pieds nus dans le gazon raz, sous le soleil, face à un paysage splendide qui englobe la vallée de Mattertal et les sommets.

14 heures : le vrai départ vers Augbordpass. Ambiance assez minérale et austère (2900 m). Puis nous basculons vers la Turmantal, la vallée de Gruben. Bivouac dans la descente à 2575 m, salle de bain et cuisine sur place! La toile de tente est montée, la nuit est fraîche et venteuse.

bivouac

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Samedi 28 juillet

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Réveil 6h15. La tente est mouillée, pendant que l’un la tient en l’air toute assemblée d’une main, l’autre la sèche au chiffon.

Départ 7h45. 1h ½ pour tout ranger et faire sa toilette. Descente de 500 m sur Gruben (1825). Il est 9 heures et l’épicerie n’est pas encore ouverte. Un bon café permet de prendre la mesure du temps qui passe.

C’est reparti pour la grimpette du matin.

Midi! Enfin. On «casse la dalle» au bord du lac de Meidsee. Cela aurait pu être idyllique, mais le grand vent et le soleil cachottier nous empêchent même d’apprécier une petite sieste.
Passage du Meidpass (2790) puis longue descente ponctuée de remontées partielles vers le val d’Anniviers. Nous rejoignons un interminable sentier en balcon après le Weisshorn Hotel qui nous permet finalement de plonger abruptement sur Zinal dans une forêt de mélèzes.

Arrivée à Zinal à 19 h, fourbus. Le téléphérique est fermé bien entendu. On recherche donc un restaurant pour faire une pause avant de remonter à pied pour installer un bivouac.

Heureusement, beaucoup de gens mangent du fromage fondu, et on oublie vite le délicieux fumet qui suit nos habits… L’estomac plein, on réfléchit mieux et le choix est fait de dormir sur place à l’hôtel de l’Europe : ce qui présente de nombreux avantages. D’abord on peut se laver dans une baignoire d’eau chaude, faire la lessive, faire une bonne nuit réparatrice et repartir vite le matin pour prendre la première benne de 8  heures.


Grubental
Bilan de la journée :
25.8 km
D+ 1387 m
D- 2304m

Meidpass

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Dimanche 29 juillet

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Erreur ! Malgré un réveil matinal à 6 heures, le départ est compromis gravement par le buffet du petit déjeuner et notre gourmandise. On est donc finalement parti avec la benne de 9 heures…(2438 m)

Montée au col de Sorebois. (2835 m).

Belle descente sur le lac artificiel de Moiry, bleu turquoise. (2249 m)

Remonté vers le col de Torrent parmi les vaches d’Hérens dont c’était la bénédiction (on est passé à coté de la messe). Pique nique nuageux et venteux au bord du lac des Autames (2686 m) terminé par un bon bol d’infusion de café avec de l’eau du lac pour se réchauffer. La montée au col de Torrent est rapide (2916 m).

Descente sur Villa (1750 m) par une petite variante du topo – bon d’accord, on s’est un peu trompé, mais on n’avait pas la 50 000ème ad hoc. En se rapprochant du village, on aborde un paisible randonneur solitaire. Coup de veine, il s’agit de Hans. Originaire de Bâle, il connaît très bien la région, les montagnes, l’hotel Europe de Zinal, les horaires de bus et la position de l’arrêt le plus prés de «l’hotel restaurant du Col de Torrent». Nous voici donc en train de déguster une bonne bière au soleil avec vue sur le pigne d’Arolla (que nous avons contourné voilà 6 ans sur Chamonix - Zermatt) et sur le mont Collon au pied duquel nous comptons dormir. Mais voilà le bus Postal. Et hôp lààà! Nous arrivons à Arolla (2008 m).

18h15! La chance continue de nous sourire, l’épicerie est ouverte: ravitaillement!

On s’avance de quelques kilomètres et on trouve un bon bivouac (2026 m) presque plat, calme et à proximité de l’eau courante. Sauf que l’endroit est déjà très occupé … par les moustiques.
Heureusement, il pleut. On supporte les couches d’habits protecteurs

 

fleurs

Bilan de la journée :
22 km
D+ 1150 m
D- 1840m

lac de MOiry

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Lundi 30 juillet

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La pluie n’a pas cessé de la nuit. 3 minutes de pause vers 5h¼ permettent à Gervais d’aller vérifier le marquage du territoire.
Grasse matinée: on se lève à 8h½, il ne pleut presque plus et on s’ennuie un peu.

Départ 10h40 avec beaucoup de choses trempées (ça alourdi un peu le sac!). Montée au plan de Bertol (2650 m). Bien que nous soyons déjà passé là en 2001, il nous était impossible de se rappeler si la cabane des bergers était habitable. Elle l’est! On peut y bivouaquer mais ça sent la fumée et le ménage est négligé.

En montant, on découvre un sentier bifurquant à droite pour accéder au glacier d’Arolla. Vu le faible équipement glaciaire emporté, on préfère monter au plan pour redescendre sur le glacier par un chemin connu et sûr (plébiscité par Mario Colonel). Vu du plan de Bertol, le chemin indiqué est un magnifique raccourci faisant gagner une petite heure de marche.

La pause de midi dans le lit du glacier d’Arolla nous permet de déguster l’eau de la source en contemplant les nuages évacuer la vallée. Les affaires sèchent dans le vent et nous, nous bronzons.

Mais les affaires reprennent! On replie tout et nous voilà en train de remonter ce glacier d’Arolla. La glace est «sèche», les moulins s’efforcent de la creuser et la remontée est facile. Des tripodes blancs et bleus permettent de suivre aisément l’itinéraire vers le col Collon. Le dernier passage est assez raide, mais la glace tient bien sous les semelles. Pour l’instant nous ne regrettons pas d’avoir fait l’impasse sur les 1200 g des crampons. Le col nous réserve une autre surprise: il faudrait presque des bottes. La glace est recouverte d’un mélange de neige fondue et d’eau. Heureusement, les Kayland contact 1000 sont bien étanches. Et nous voilà au col (3082 m). Après une légère descente le long du lac du col et de ses icebergs, nous découvrons l’Italie et ses paysages magnifiques. La descente est splendide. On se sent petit et on s’image quelque fois être dans l’Himalaya. C’est peut être aussi ce que pense cet italien de l’autre coté du névé. Celui qui marche à 4 pattes, les genoux tremblants. Il nous demande le chemin pour le refuge. Mal barré le type. Reynald traverse le névé pour lui prêter ses bâtons, lui fait des marches et le ramène sur le sentier. La légende est en marche…

Un peu plus bas, encore un italien à 4 pattes. Décidément! Mais celui-ci est plus habile et porte de jolis bois sur la tête: notre premier bouquetin, enfin! Marre des vaches, ça ne fait pas aventure! Sur le plateau, un peu plus bas, on dénombre 14 bouquetins en tout. Gervais tente la photo «carte postale».

Le bivouac est établi à 2250 m dos au vent glacial. Le repas est précipité et le duvet est apprécié plus que jamais.

Bilan de la journée :
14,6 km
D+ 1308 m
D- 1100m

col Collon

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Mardi 31 juillet

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La nuit est si fraîche que le sol est gelé lors du lever à 6h10. Les sursacs des sacs à dos sont pleins de givre. Le départ est donné à 7h10. Une jolie descente nous permet d’apprécier le lac de Prarayer qui nous régale d’une couleur vert émeraude.

Le petit déjeuner est pris au refuge de Prarayer (2005 m) car on craint de manquer d’approvisionnement.
Départ du refuge à 9h00.

Le groupe parti devant nous lorsque nous commencions de déjeuner est bientôt doublé. Ils sont en halte méridienne vers 2700 m lorsque nous débouchons au col de Valcornera (3066 m) à 12h10. L’univers minéral est rude, et cette dernière montée, bien que typique n’est pas la plus agréable: le sentier est dur à suivre au milieu de tous ces blocs. Mais par beau temps, le col bien en vue, ce n’est pas important.

La redescente se fait rapidement grâce au névé qu’on dévale «tout schuss». Il faut dire que l’heure du repas a sonné et que le refuge Perruca et Vouillermoz (2900 m) se fait attendre. Le voici au détour du sentier. La polenta est excellente voire gouleyante, et bien sûr, accompagnée d’une bière riche en oligo-élément-réparateurs.

La descente sur le lac de Cignana permet d’admirer une chevrette bouquetin et une série de cascades. A 2300 m , on remonte vers la fenêtre de Cignana (2441 m) qui nous permet de faire une petite sieste dans l’herbe verte.sieste

Un peu plus loin, c’est le choc! Le Cervin dans toute sa splendeur, majestueux sur fond de ciel bleu.

Arrivée à Perreres (1800 m) à 17h15. On fini par trouver l’arrêt de bus à la sortie du tunnel, mais l’horaire de passage (18h15) nous incite à tendre le pouce. Incroyable, malgré le risque d’odeurs et le volume de nos sacs, un italien nous emmène à Breuil-Cervina centre avant 18h00.

Visite du Supermercato et direction le téléphérique. Comme d’habitude: trop tard. On décide de monter à pied pour bivouaquer 500 m plus haut après l’arrivée du téléphérique. Passé le premier tiers de la montée, nous faisons un amical bonjour à la conductrice d’un 4*4 qui nous dépasse. Encore un coup de chance: elle s’arrête et nous emmène à Plan-Maison (2550 m) puis nous invite dans les installations du téléphérique où son mari (ex guide) est gardien. Nous squattons la salle hors sac et les toilettes.

Après un «bain» complet dans le lavabo et une petite lessive, nous apprécions notre apéro et notre dîner devant la fenêtre, face au Cervin.

drapeaux

bouquetin

cascade


Bilan de la journée :
20 km
D+ 1600 m (à pied)
D- 1800m

le Cervin, enfin!

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Mercredi 1 août

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Réveil 5h30. Bien qu’on n’ait pas la tente à plier, on profite du paysage lors du petit déjeuner et le départ se fait à 7h¼.
Grâce à la bonne avancée de la veille, on se met à croire à la possibilité de boucler ce tour du Cervin.

Arrivée à 9h20 au col - à gauche du col Théodule (3350 m), un GPS ça se regarde, sinon, à quoi ça sert?. Il était étonnant, aussi, de finir par un accès aussi difficile, rendu accessible grâce au gel maintenant soudées boues et roches. Notre petite erreur d’orientation nous permet de faire le tour du refuge.

Nous voilà de nouveau en Suisse.
La descente sur Zermatt est facile. Emprunter les pistes de ski du glacier rend cet itinéraire moins sauvage, mais la vue n’en est pas moins majestueuse.

Pour faciliter notre timing de bouclage du tour par Europahütte, on décide de prendre à 11h¼ le téléphérique (2937 m) pour arriver à Furi (1867 m). On termine à pied pour arriver à Zermatt par un sentier «à touristes» mais néanmoins très très joli. Il traverse le hameau typique de Zum See pour rejoindre le chemin qui longe la Zmutt.
Vers 13h00 on mange au restaurant devant la gare ferroviaire (1616 m) puis on prend le funiculaire souterrain (14,50 CHF) qui nous monte à la gare de Sunnegga (2228 m).

A 14h30, on démarre sur le sentier balcon.
Partis avec une demi-journée de retard sur le topo de Mario Colonel, on a maintenant une demi-journée d’avance.

Le ciel est grand bleu. Les vues sont superbes sur le Mont Rose (4554 m), le col Théodule (3350 m, souvenir de ce matin), le Cervin (4478 m), la Tête Blanche (3724 m, souvenir de 2001), le Mettelhorn (3406 m), le Weisshorn (4506 m)…

Reynald

 

Gervais

 

Un premier chemin , très beau mais un peu trop large, nous permet de rejoindre un sentier un peu plus «aventure». Les vues sur la vallée sont splendides. On en a plein les yeux.

Arrivés dans la vallée d’Ottavan, nous nous arrêtons au bord du torrent sous le hameau. L’eau fraîche nous régénère les pieds.

On repart, traverse les habitations et suivons l’Europaweg vers l’Europahütte. Une demi- heure plus tard on franchit un cours d’eau, et on installe un super bivouac à proximité. Il est 18h30. pour une fois qu’on s’arrête de bonne heure on peut profiter de la grande dalle-salle à manger (2175 m) avec vue imprenable sur le Cervin et une flopée de 4000 m (Zinalhorn,Weisshorn, Breithorn, Rimpfishorn, et autres horn).
La tente est montée sur un endroit que nous estimions plus plat qu’il n’est. Mais l’herbe et grasse et au risque de se retrouver en boule au pied de la tente, nous restons en place.
L’alpage est rempli de fleurs multicolores et variées. Séance photo.
Des chamois traversent au dessus de nous, et cette belle soirée se termine avec un chaud soleil. Trop chaud?

Toujours jeune

 

 

Bilan de la journée :
22 km
D+ 1050 m (à pied)
D- 1200m
bivouac sans couac

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Jeudi 2 août

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Vers 4h00, un coup de tempête nous réveille, suivi d’une accalmie. C’est le passage d’un front. On décide de se lever. Départ à la frontale à 5h¼. Bien vu! On marche sous la pluie, mais la tente est rangée sèche.

Le parcours est très sauvage, très spectaculaire mais très aménagé: ouvrages anti-avalanches en pierres gigantesques, souterrains, chemins de câbles… On ne voit plus aucun endroit de bivouac envisageable, si ce n’est le souterrain, rocheux, mais éclairé. Plusieurs heures de marche nous séparent de notre bivouac. On a eu le nez fin, ou de la chance.

Après quelques épisodes pluvieux, nous voilà arrivés au refuge Europahütte (2240 m).

Pendant le petit (?) déjeuner pris au refuge, arrive une grosse tempête: les fauteuils de la terrasse volent, la visibilité est nulle, la pluie frappe les vitres. Dans ces conditions, il ne parait plus du tout intéressant de boucler le circuit. À la première accalmie, nous descendons vite fait à Randadorf (1439 m). En chemin, la météo devient plus clémente et la descente est agréable. Encore un coup de chance. Arrivés au village, nous tombons sur un taxi qui termine de décharger ses clients.
30 € plus tard, il nous dépose au parking de St Niklaus. Il est midi.

Le temps de se déguiser en automobiliste, on se retrouve en train de manger notre dernier rösti.
Retour sur Dijon.

bivouac avec couac

 

Bilan de la journée :
12,2 km
D+ 600 m
D- 1420m

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Impressions générales

 

Énormément de paysages avaient un vrai caractère de montagne, sauvage et grandiose. Grands espaces, minéralité. Très peu, voire pas du tout de fréquentation. Des chemins biens balisés, en Suisse comme en Italie. Une belle semaine de liberté et d’aventure (grâce à notre autonomie en bivouac) tempéré par nos passages (pas toujours journaliers) dans les hameaux de caractère, très accueillants. Les fières vaches d’Hérens ont magnifiés les alpages fleuris.

Comme toujours en montagne, la réussite est conditionnée avant tout par les conditions météo. Pour nous ce fut assez favorable. Entre Arolla et Zermatt, il ne serait pas très plaisant d’être pris dans le grand mauvais temps.

Dans l’ensemble, des randonneurs sans réelle expérience de montagne pourraient rencontrer des difficultés dans certains passages de cols et quelques parties du glacier d’Arolla notamment.

Bilan de notre Tour :
130 km
D+ 8100 m
D- 9100m

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Notre matériel emporté

 

• Chaque chaussure de rando tige haute (contact 1000 kayland) 820 g
• chaque sandalette (pour le soir) 340 g
• chaque bâton de marche 280 g
• pantalon de montagne Schoffel 600 g
• veste de montagne 740 g
• tente (Vaude Taurus Ultralight) 1950 g
• sac de couchage -5°C (North Face Blue Kazoo) 1355 g
• sursac 630 g
• mini tapis de sol 350 g
• réchaud EtaPower EF Primus (vraiment super) 775 g
• cartouche de gaz 250 g (a tenu la semaine) 250 g
• cuillère + fourchette 45 g
• couteau (ne pas oublier le saucisson) 100g
• short rando
• casquette 60 g
• bonnet pour le soir (impec pour les moustiques d’Arolla) 25 g
• serviette de toilette de rando
• une mini serviette séchage «rapide» pour la tente ou autre 50 g
• cordasson 3 mm (à tout faire, même corde à linge) 60 g
• couverture survie (on ne sait jamais) 60 g
• gourde 1 L Sigg 190 g
• baudrier + 1 mousqueton 650 g
• coupe vent sans manche 300 g
• chaque odlo chaud (un pour la nuit et un pour le jour) 190 g
• collant (pour la nuit et au cas où pour le froid) 190 g
• lampe frontale 3 leds 60 g
• des tee shirts
• des chaussettes de rando
• nécessaire de toilette, de lessive, de pharmacie

• boussole 30 g
• GPS
• Appareil photo
• téléphone
• platibus (pour récupérer l’eau – 1 pour boire, 1 pour cuire) 30 g

• et bien sur un sac à dos 45+10 l pour Gervais et 65+20 pour Reynald +2kg

• sursac étanche pour le sac à dos 130 g

Pas de crampons ni de piolet. C’est un pari que nous avons gagné.
Les points GPS relevés sur Google Earth ont tous été vérifiés très justes.

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